56 milliards de dollars par an ! Voilà ce que représente à peu près le marché africain des médicaments contrefaisants ce qui fait de la contrefaçon un business juteux pour les contrefacteurs mais dangereux pour la vie et la santé des populations.
Alors, comment lutter contre ce fléau ? Si la prévention et la répression restent des moyens privilégiés, faut-il encore qu’ils s’insèrent dans le cadre d’une action continentale concertée entre pays et acteurs (police, douane, justice, avocat, office de propriété industrielle, …) africains.
C’est dans cette perspective que Intellectual Property Rights & Innovation in Africa (AfrIPI) a, en partenariat avec l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), organisé, du 27 au 29 Septembre 2021 à Yaoundé, un atelier sous régional de lutte contre les médicaments de qualité inférieure, de contrefaçon et falsifiés.
Que retenir de cet atelier ?
- La forte participation de spécialistes divers venant des 17 États membres et des ministères de la santé, des services de Police, de la douane, des universités, …
- La revue de quelques incitations et mécanismes de lutte mis en œuvre dont le développement de la médecine traditionnelle ou la mise en place de comité multisectorielle de lutte contre les faux médicaments
- La détermination, pour la suite, d’un cadre général d’actions de lutte incluant les principes d’une meilleure synergie des efforts
Il faut par ailleurs noter que AfrIPI est, lui-même, un projet de coopération africaine qui vise à renforcer les systèmes nationaux et régionaux de propriété intellectuelle (dont l’OAPI) ainsi que leurs collaborations.
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Comment (1)
EKEME LYSAGHT – INTA : de l’adhésion de notre Cabinet à son implication dans la lutte contre la contrefaçon – EKEME LYSAGHT SARL
says octobre 05, 2021 at 12 h 28 min[…] lequel nous menons des projets de réflexion et d’analyse des différents dispositifs de lutte ainsi que des actions de terrain, notamment avec les Douanes […]