Selon le ministère camerounais des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) 95% des produits artisanaux camerounais peinent à être écoulés sur le marché national et international.

Et pour cause, la qualité approximative des emballages.

Pour inverser la courbe, le MINPMEESA a récemment organisé un atelier de renforcement des capacités des artisans au Packaging dans le but d’accroître leur compétitivité.

Il y’a lieu, en tant que spécialistes, de noter que le Packaging est un objet susceptible d’appropriation industrielle à travers le dessin ou modèle industriel dont on a eu l’occasion de parler ici.

« Il nous a semblé utile de mobiliser les artisans, les propriétaires de grandes surfaces de distribution de produits et des entreprises locales qui contribuent au conditionnement des produits à travailler ensemble pour dégager des solutions innovantes », indiquait d’ailleurs le ministre Achille Bassilekin III.

Cet atelier de deux jours s’est déroulé au Centre de Recherche et de l’Artisanat à Yaoundé (CRAY). Il a donc été l’occasion de saisir l’importance du facteur qualité du packaging dans la commercialisation des produits artisanaux.

« Le Packaging encore appelé conditionnement des produits et services représente une dimension majeure pour renforcer l’attractivité du produit mais surtout leur caractère vendable. Une bonne partie des produits issus de l’Artisanat locale, qu’ils soient agro-alimentaire, vestimentaire ou de la production esthétique ont de la peine à être écoulés. L’un des obstacles majeurs, c’est par rapport à la présentation », souligne le MINPMEESA.

Ces travaux seront élargis aux entreprises publiques et parapubliques, et aux instituts de formation aux techniques d’emballage.

Team EKEME LYSAGHT